Donc on a fermé l’appartement, marché jusqu’au métro où nous avons croisé un moine que j’ai pris en photo vite fait à la dérobée.
Il y a autre chose de bien particulier dans le métro : pour la fluidité des montées et descentes des trains, ceux qui attendent le métro doivent se positionner de part et d’autre des portes et laisser l’espace du milieu libre pour les gens qui descendent des wagons : c’est matérialisé par terre, et personne n’y déroge ; tout comme les gens se mettent automatiquement à droite dans les escalators, afin de laisser le côté gauche aux personnes pressées… j’admire !
Puis nous sommes entrés dans l’un des multiples immenses centres commerciaux de Bangkok : luxe, bouffe, fringues…. et change pour mes Euros.
Et nous sommes allés à notre resto du midi : un resto de marché où ne vont que les thaïlandais, donc il faut se débrouiller avec la langue parce qu’ils ne parlent pas anglais… Et Gabriel a causé à la petite serveuse sympa comme un natif ! Pratiquement il comprend tout ce qui se dit, et il commence à vraiment bien parler … impressionnant, surtout quand moi-même je n’arrive pas à prononcer correctement un « bonjour » ! Ne manque plus que l’apprentissage du langage écrit, mais ça c’est un autre énorme boulot !
On y a mangé une soupe au poulet, comme l’annoncent les sculptures à l’entrée… trop typique ces sculptures : kitch ; les thaïlandais adorent le kitch !
Et ils sont très particuliers avec leurs « maisons des esprits » qu’on trouve dans chaque demeure, partout, même dans la rue, présentes pour calmer les esprits.
Ensuite balade dans le plus gros marché de Bangkok… comme un immense souk : chaleur, monde (dont beaucoup de touristes, et quoi qu’on cherche, là on le trouve). Dans ce marché nous avons trouvé un resto qui servait du vrai café (!), et comme nous étions français la serveuse m’a fiché notre drapeau national dans une fleur… avec au dos du drapeau toutes les coordonnées de l’établissement… J’aime beaucoup ça chez les thaï, ce sens du commerce avec toujours un immense sourire:-) … le tourisme est leur gagne pain, et ils font ça très bien !
Ensuite nous avons goûté au calme d’un grand parc où les écureuils se promènent, où des arbres aux racines incroyables se reposent, et où il est interdit de fumer.
Ca fume très peu en Thaïlande, et même dehors c’est souvent interdit.
Retour en tuktuk ! Alors, faut monter et descendre à croupeton, car le plancher est à la hauteur du siège du conducteur, et le siège lui-même dix à quinze centimètres plus haut. Et ça fonce, et ça saute tous les dix mètres dans les nids de poule formés par les regards pour l’eau ou autre. Même que notre tuktuk a fait la course avec un confrère… avec le sourire ! J’ai adoré ! Mais c’est cher !
Retour maison pour ranger les sous, apprendre 4 mots de thaï car demain il y aura les parents de Pang, et se reposer un peu de toute cette marche, de tous ces bruits, de tous ces contrastes.
C’est une ville qui sent ce qu’elle est : partout il y a les odeurs des épices et de la vie qui roule, qui n’en finit pas. J’aime énormément ça !
Partout il y a aussi une voix qui parle dans un micro : incroyable : où qu’on aille il y a une voix qui parle, qui parle… j’aime moyennement:-) D’ailleurs je pense que les thaïlandais sont des gens qui aiment le bruit : tout est bruyant : les flics sifflent à chaque geste, il y a de la musique partout, des annonces au micro, le bruit des bus sans âge, etc… la vie passe aussi peut-être par le bruit : faire montrer aux Dieux qu’on existe (ça c’est perso comme interprétation;-))
Et pour Estelle et Anna j’ai deux conseils pour le dos : manger du piment pour ne plus rien ressentir pendant les prochains trois quart d’heure ; prendre un tuktuk pour foutre en l’ai 3 jours de guérison approximative:-)